Les Fridmans I – Bienvenus à bord

IMG_4626Recette de comment survivre à 10 à bord de Nomad pendant 16 jours avec 6 enfants de une année et demi à 9 ans dont 3 ont la….varicelle!

 

– Avoir été bon copains depuis longtemps et ne pas avoir peur de ne plus jamais l’être à la fin du séjour.

– Etre de nature calme. (C’est tout moi ça!)

– Savoir faire simple et ne pas être trop exigeant

– Accepter de vivre pour quelques jours dans un assez grand foutoir

– Ne pas être indisposé par le bruit.

– Se dire qu’il vaut mieux être malade en vacances que stressé par journées de travail!

 

Bref une tasse de thé quoi…ou plutôt une tasse de café, que Yaël ne manquait jamais de nous préparer chaque matin. (4 cafés, 4 chocos, un thé au lait et un lait au miel) Rien que pour ça je serais déjà tombé en amitié folle de cette magnifique personne qu’est Yaël !

 

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Qu’y a t’il de mieux que de se réveiller et de se sentir chouchouté par un café chaud! Je ne sais pas pour vous, mais pour moi il y a difficilement mieux.

 

Les enfants Friedmann peu à peu apprivoisent l’eau et de jamais je n’y entrerais passent au:”encore encore!” La petite Maia n’est pas en reste et rouspète à grands cris si son tour de baignade n’arrive pas assez vite.

En peu de jours la vie à bord à 10 s’installe et chacun trouve sa place. Le sommeil manquera à tout le monde mais la joie d’être ensemble est un palliatif efficace!

Dror nous cuisine de bons plats, je profite à fond de pouvoir papoter avec une copine et les enfants jouent ensemble! Que demander de mieux?

 

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Les enfants parlent français et hébreu, nos familles se ressemblent et s’apprécient.

 

Après deux mouillages protégés côté bancs, nous nous retrouvons bloqués pour 5 jours dans un endroit pas folichon. Juste à côté d’un port, malmené par les nombreux passages de bateaux et un fort courant qui rend les baignades difficiles voire impossibles.

Mes 3 loulous en feront une bonne expérience. Le courant est fort, très fort. Ils veulent absolument aller à l’eau. Nous jetons une ligne de sécurité avec consigne de ne pas dépasser la bouée à sa fin. Les filles plongent, Amos tire la ligne sans trop réfléchir aux conséquences, puis plonge à son tour. Amos et Noa arrivent tout juste à la rattraper mais Adi est allée trop loin et ne peux plus l’atteindre.

Amos et Noa se mettent à m’appeler. Adi nage fort dans le courant mais sans succès. Amos et Noa lâchent tous les deux la ligne pour aller chercher leur sœur. Moi j’étais tranquillement en train de boire mon deuxième café de la journée, qui est presqu’autant sacré que celui du matin… M’enfin soyons franche, je savais un peu ce qui allais arriver. Mes palmes et mon masque étaient fin prêts et à portée de main. Le temps d’enlever mon short et d’enfiler le tout, je me jette à l’eau pour aller sauver mes petits anges… Dror arrive en même temps à bord du dinghy et hisse tout ce petit monde à bord. Tant mieux car 3 enfants à remorquer aurait été un poil difficile.

 

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Belle expérience pour nous tous. Nous en avons fait un superbe workshop et les enfants 10 minutes plus tard re sautaient à l’eau riche d’un peu plus d’expérience!

Leçon en  5 étapes

– Une ligne de sécurité ne se remonte pas!

– Nous avons ajouté à la ligne de sécurité une petite bouée au 2 tiers qui indique la limite à ne pas franchir.

– Nous avons décidé que si le courant est trop fort et emporte un des enfants il ne devrait après réalisation qu’il lui était impossible de rejoindre le bateau , se laisser dériver, sachant qu’un adulte est toujours vigilant et viendra le chercher dans les quelques minutes.

– Qu’il ne faut pas lâcher la ligne de sécurité pour aller chercher son frère ou sa sœur mais plutôt avertir un adulte. Il est plus facile de sauver un enfant que trois d’un coup….

– Et …ne pas paniquer!

 

Bon pour vous relaxer je vais vous narrer l’histoire de Jojo le dauphin.

Jojo est un dauphin mâle qui nage dans les eaux des T/C depuis plus de deux décennies. Il a été abandonné par ses congénères et recherche activement la compagnie des êtres humains. Malgré tout il reste un animal sauvage qui n’apprécie pas d’être touché ou approché de trop près.

 

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Et nous voilà, 10 à bord de Nomad, après le petit déjeuner quand tout d’un coup, un grand dauphin s’approche de nous. Nous avons à peine le temps de le voir que nous entendons un plouf. Dror sans plus attendre et riche de ses années passées comme instructeur de plongée, l’a rejoint dans l’eau. Ni une ni deux notre capitaine préféré le rejoint et voilà qu’évoluent sous nos yeux émerveillés un magnifique trio. Les hommes et le dauphin. Le dauphin dirige la danse. Il vient, il part. Il se laisse approcher et puis telle une apparition enchanteresse disparait nous laissant rêveur et heureux.

Les enfants me boudent… je ne les ai pas laissé les rejoindre. Et moi je suis heureuse pour mon capitaine de mari et Dror d’avoir vécu un moment magique. Whaou!

 

Jojo parti, nous rêvons tous de nouveaux horizons mais le vent n’est toujours pas calme au dehors et nous profitons d’aller voir la seule Conche ferme du mondes. Vous vous souvenez des Conches… ou plutôt de mon premier massacre pour extraire cet escargot des mers de sa coquille ?

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Les Conches sont une délicatesse sur ces îles et du coup sont sur péchées. La Conche Ferme est un lieu ou quelques biologistes marins essaient de faire reproduire cet animal ainsi que certains poissons dans le but de les vendre. Celà fonctionne mais très rapidement ils constateront que ce n’est pas profitable d’élever des Conches. L’idée reste pour repeupler les fonds marins et le profit viendra peut-être de l’élevage des poissons.

La visite est fort intéressante.

 

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Après les Conches, place à la danse. Tous les jeudis soir il y a un fish fry event, ou les locaux proposent de la nourriture locale, et de l’artisanat, sous fond de musique. Nous décidons d’y aller, et d’y aller en stop. Pas facile à 10 mais pas impossible. Après quelques minutes de marche un charmant haîtien s’arrête et nous entasse dans sa micro jeep. Il est fort sympathique et pour quelques dollars viendra même nous rechercher!

La fish fry party est bruyante et rigolote et nous danserons tous, Maia loulou la star du haut de ses un an et demi y compris. Une glace pour clôturer et un dodo bien trop tard, mais c’était coooool!

 

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Puis enfin, le vent joue en notre faveur. Nous allons pouvoir tenter le passage appelé Windward going through qui nous relie du côté Nord de Provo au côté Sud, appelé Caicos banks. Ce passage fait rigoler beaucoup de personnes car la légende dit qu’il ne ramène nulle part… Certains bateaux le tentent et peu arrivent à traverser car ce raccourcit passe par des endroits vraiment mais vraiment peu profonds…D’ailleurs une marque d’orientation est un bateau échoué. Il faut tracer une route allant droit sur l’épave, puis au bon moment s’en éloigner et la contourner sur son tribord sous peine de lui tenir compagnie pour les siècles et les siècles, amen..

 

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Les deux autres options ne nous conviennent pas. L’une serait de contourner Provo par le Nord côté exposé de l’océan, face au vent et donc peu confortable. Et l’autre c’est de refaire la route à l’envers par ou nous sommes venus. Long et ennuyeux à refaire et en plus oui oui vous le savez, nous n’aimons pas les aller-retour. Nous préférons en avant et les raccourcis! Il nous faut aller chercher de l’eau à la marina et hop la hop continuer notre route vers de plus beaux endroits. Enfin, hop la hop, c’était la théorie….

 

 


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